⭐ Francis Cabrel ⭐
La corrida (1994)
⭐Paroles⭐
Depuis le temps que je patiente dans cette chambre noire
J’entends qu’on s’amuse et qu’on chante
Au bout du couloir
Quelqu’un a touché le verrou
Et j’ai plongé vers le grand jour
J’ai vu des fanfares, des barrières
Et des gens autour
Dans les premiers moments
J’ai cru qu’il fallait seulement se défendre
Mais cette place est sans issue, je commence à comprendre
Ils ont refermé derrière moi
Ils ont eu peur que je recule
Je vais bien finir par l’avoir
Cette danseuse ridicule
Est-ce que ce monde est sérieux?
Est-ce que ce monde est sérieux?
Andalousie, je me souviens, les prairies bordées de cactus
Je ne vais pas trembler devant ce pantin, ce minus!
Je vais l’attraper, lui et son chapeau
Les faire tourner comme un soleil
Ce soir la femme du torero dormira sur ses deux oreilles
Est-ce que ce monde est sérieux?
Est-ce que ce monde est sérieux?
J’en ai poursuivi des fantômes
Presque touché leurs ballerines
Ils ont frappé fort dans mon cou pour que je m’incline
Ils sortent d’où ces acrobates
Avec leurs costumes de papier?
J’ai jamais appris à me battre contre des poupées
Sentir le sable
Sous ma tête, c’est fou comme ça peut faire du bien
J’ai prié pour que tout s’arrête
Andalousie, je me souviens
Je les entends rire comme je râle et je les vois
Danser comme je succombe
Je pensais pas qu’on puisse autant
S’amuser autour d’une tombe
Est-ce que ce monde est sérieux?
Est-ce que ce monde est sérieux?
Si, si hombre, hombre
Baila, baila
Hay que bailar de nuevo
Y mataremos otros
Otras vidas, otros toros
Y mataremos otros
Venga, venga a bailar
Y mataremos otros
Venga, venga a bailar
Venga, venga a bailar